Est d'abord pris en compte ce que l'on appelle le séisme maximum historiquement vraisemblable (SMVH), qui intègre une période de retour de 1 000 ans. À partir de cette base, on calcule l'ampleur du séisme majoré de sécurité (SMS), et on le fait pour l'ensemble des installations. Ce seuil de risque est réévalué tous les dix ans, et il l'a notamment été après ce qui s'est passé à Fukushima : après cet événement, on a créé un nouveau référentiel, le « séisme noyau dur » (SND), qui correspond au séisme majoré de sécurité réévalué de 50 %.
L'ensemble des systèmes de secours qui ont été mis en place suite à Fukushima – par exemple les DUS, que j'évoquais tout à l'heure – sont résistants à ces niveaux de séisme. Leur robustesse est donc vraiment avérée ; elle n'a d'ailleurs fait que croître depuis vingt ans. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.