Il tend à supprimer le premier alinéa de l'article.
Pour rebondir sur les propos de mes collègues, notamment Girondins, je réaffirme que le déroulé des événements de la nuit du 27 décembre 1999 que j'ai présenté est factuel. Je n'ai fait que décrire exactement ce qu'il s'est passé.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que par la suite, EDF a admis que ses scénarios avaient été trop optimistes. Aucune des agressions naturelles de cette nuit-là – niveau de la crue, marée de coefficient 120, vent à 180 kilomètres par heure – n'avait été anticipée. Alors que le réchauffement climatique de la planète devrait être de 3,2 degrés Celsius à l'échelle mondiale, la hausse en France pourrait malheureusement atteindre 4 degrés, ce qui n'est envisagé dans aucune modélisation. Ce serait un monde à ce point bouleversé qu'on ne peut même pas l'imaginer. En croyant aujourd'hui avec tant de certitudes que l'on pourra raisonnablement installer une centrale nucléaire au bord d'un estuaire dans ce monde-là – ce qui s'est produit 27 décembre 1999 se reproduira –, vous endossez une immense responsabilité non pas politique, mais morale, pour les décennies à venir.