Ce projet de loi – est-il utile de le rappeler – tend à accélérer les procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires, et porte également sur le fonctionnement des installations existantes. L'article 6 ne fait pas exception à ces objectifs.
Certains projets de nouvelles installations pourraient se situer sur le domaine maritime, comme c'est le cas de la centrale du Blayais, en Gironde. Les élus Renaissance et MODEM de la Gironde estiment que le département, dont la population progresse à l'instar de la demande d'électricité, doit aussi prendre sa part dans le développement de la production d'énergie d'origine nucléaire, de la même façon qu'il soutient les énergies renouvelables – nous avons voté en faveur du récent projet de loi sur le sujet.
On ne peut pas imaginer que cette partie du domaine maritime qu'est l'estuaire de la Gironde, large de plusieurs kilomètres – cela a été rappelé –, risque la sécheresse en été.
Pour pouvoir accélérer la construction de nouvelles installations sur le domaine maritime – dans l'estuaire de la Gironde, par exemple –, il convient de raccourcir les délais des procédures d'autorisation sans pour autant les court-circuiter. Si le projet de loi était adopté, le Conseil d'État examinerait donc la demande de concession d'utilisation du domaine public maritime à l'aune de ses dispositions.
Assurer la décarbonation du mix électrique passe par l'installation de centrales nucléaires efficacement et utilement réparties dans le territoire. Je répète qu'en la matière, nous souhaitons prendre toute notre part. Nous ne sommes pas de ceux qui veulent à la fois de l'électricité partout et tout le temps, et des installations nulle part.