Il vise à demander l'organisation d'une réflexion sur les technologies d'avenir pour les réacteurs de quatrième génération. Madame la ministre, vous devez comprendre qu'après autant d'années de fiascos nucléaires, autant d'erreurs qui ont été révélées par la commission d'enquête parlementaire, la représentation nationale – en tout cas dans nos rangs –, pour aller de l'avant, sans passer toute la discussion à ressasser les erreurs du passé, a tout de même besoin de clarté et qu'elle veut savoir où va notre pays.
L'amendement envisage au moins trois modèles de réacteur de quatrième génération, pour lesquels il propose d'engager dès maintenant non seulement la recherche, mais la perspective de prototypes industriels. Première étape, à partir de tout ce que nous avons acquis avec Phénix et Superphénix, un réacteur à neutrons rapides utilisant du sodium comme caloporteur avant 2033 ; ensuite, avant 2040, un réacteur utilisant comme modérateur et caloporteur de l'eau portée à l'état supercritique ; enfin, avant 2040, un réacteur à très haute température comme celui que sont visiblement en train de développer les Chinois, utilisant le graphite comme modérateur et l'hélium comme caloporteur ; ce dernier réacteur est conçu pour fabriquer de l'hydrogène de façon massive.