La fermeture définitive de la centrale de Fessenheim était une promesse du candidat François Hollande en 2012 et le fruit d'un accord entre socialistes et écologistes. Quand le président Macron est arrivé au pouvoir en 2017, il était encore possible d'interrompre le processus de fermeture. L'arrêt des deux réacteurs de Fessenheim, en 2020, résulte donc d'un choix purement politique.
De toute évidence, ces décisions politiques, prises et confirmées par différentes majorités, ont mis à mal l'outil nucléaire, qui permettait à la France de produire massivement de l'énergie décarbonée et à bas coût. Si des choix stratégiques pertinents avaient été faits, notre pays continuerait à vendre de l'électricité décarbonée à ses voisins européens et garantirait aux Français une électricité abondante à prix raisonnable.
Par cet amendement, nous proposons que la lumière soit faite sur l'origine de ces décisions politiques particulièrement graves, qui ont conduit à la crise énergétique que nous connaissons aujourd'hui. C'est pourquoi nous demandons que le rapport prévu à l'article 1er F analyse les conditions de fermeture des réacteurs depuis dix ans.