Nous soutenons l'amendement et le sous-amendement, qui vont dans le sens de la reconstruction d'une véritable politique en faveur de l'industrie française. La reconquête par le pays de son tissu industriel commencera par une restauration de la filière nucléaire, laquelle permettra l'alimentation de ce dernier en énergie décarbonée, répondant ainsi aux impératifs climatiques. Nous aurons donc besoin de dizaines de milliers de soudeurs, de chaudronniers, qui construiront et entretiendront les futurs réacteurs.
Malheureusement, ces dernières années, dans l'éducation nationale, dans nos lycées professionnels, les formations à ces métiers ont souvent été supprimées : on ne croyait plus au nucléaire ni à l'industrie. Il faut donc demander à l'éducation nationale de recréer une filière du nucléaire et qu'elle forme à ses métiers, y compris ceux de la métallurgie. C'est pourquoi, je le répète, nous soutiendrons les dispositions soumises à notre examen ; nous sommes de fervents défenseurs de l'industrie nucléaire dans le cadre d'un mix composé des énergies nucléaire et renouvelables. Les deux ne s'opposent pas mais, en tout cas, le nucléaire est indispensable à l'avenir industriel de notre pays.