L'amendement vise à réaffirmer au sein de l'article 1er E la souveraineté énergétique de la France. Cet article prévoit que le Gouvernement remette un rapport concernant les moyens mobilisés pour que le système éducatif et la formation professionnelle répondent aux besoins de formation et de compétence de la filière industrielle nucléaire dans les trente prochaines années. Il me semble important de réaffirmer en cet endroit qu'il s'agit aussi en répondant à ces besoins « d'assurer la souveraineté énergétique de la France ».
Depuis 1997 et l'abandon du projet Superphénix, les décisions politiques ont été frappées par une irrationnelle défiance vis-à-vis du nucléaire au point que, sous le mandat d'Emmanuel Macron, la centrale nucléaire de Fessenheim a été fermée alors qu'elle aurait parfaitement pu continuer de fonctionner en bénéficiant de travaux d'entretien complémentaires pour poursuivre son activité. Pourquoi cette fermeture ? Pourquoi cette irrationnelle défiance ? Pour une question de symbole, spectre d'un pacte politique avec les écologistes, pacte dont nous payons malheureusement le prix car, après avoir perdu des années sans consolider notre parc nucléaire, nous discutons d'un projet de loi censé nous faire rattraper notre retard. Il est essentiel d'y mentionner l'absolue nécessité, pour le Gouvernement, de reconquérir notre souveraineté énergétique.