Vous dites depuis plusieurs semaines, monsieur le ministre, que la réussite de votre projet en matière de pouvoir d'achat est liée au plein emploi. Celui-ci se traduirait par un taux de chômage de 4 %. Or nous en sommes encore loin, et je crains que cet objectif ne soit une chimère. De plus, les recettes que vous vous enorgueillissez d'obtenir grâce à l'emploi sont indexées sur la baisse du taux de chômage, sans prise en compte du coût de la formation, de l'insertion et de l'accompagnement du retour à l'emploi, que vous souhaitez regrouper, demain, sous l'égide de France travail. Qui paiera et comment regrouperez-vous les différentes structures ?
Vous demandez aux entreprises d'augmenter les salaires alors que les charges liées à l'achat de matières premières et de carburants sont au plus haut. Pourquoi ne pas exonérer de cotisations patronales les entreprises qui augmenteraient de 10 % les salaires des employés ? C'est ce que Marine Le Pen préconise.