Défavorable, pour une raison simple : cette question fait l'objet d'études qui seront publiées à la fin de l'année, avec différents scénarios. Nous ne pouvons donc pas vous répondre favorablement dans les délais impartis au rapport : nous ne disposerons alors que d'une première vision. Comme je l'ai annoncé, nous travaillons actuellement sur notre capacité à accompagner nos partenaires européens, en aval comme en amont.
J'en profite pour répondre à M. Tanguy au sujet du traité Euratom. J'ai réuni onze pays européens pour créer une alliance européenne du nucléaire, qui s'appuiera notamment sur les coopérations envisagées dans ce traité. De telles coopérations sont en cours en matière non seulement de sûreté nucléaire, mais aussi de SMR – petits réacteurs modulaires – de nouvelle génération. Euratom n'est donc aucunement un traité mort-né ; il est bien actif.
Plusieurs autres pays sont en train de nous rejoindre ; curieusement, ce n'est pas encore le cas de l'Italie, mais j'espère qu'elle ne nous oubliera pas.