Madame Laernoes, je souscris à la rédaction de l'amendement n° 248 . Mais le rapport doit bien porter sur quatorze réacteurs : six plus huit, cela fait quatorze. Avis défavorable.
Monsieur Laisney, puisque vous avez rappelé l'investissement considérable – 50 milliards d'euros – que représente la construction de six réacteurs, je vous indique qu'Enedis vient d'annoncer un investissement de 100 milliards d'euros dans le seul réseau, investissement qui est financé. Cessons donc de dire que l'investissement dans notre système électrique ne se fait pas au bénéfice de la nation : il a des retombées en matière économique, en matière de compétitivité, il nous permet de diminuer le poids des énergies fossiles dans notre production d'énergie… C'est cela qui est en jeu et qui financera notre futur programme nucléaire.
Si vous voulez avoir une bonne connaissance du programme que nous soutenons, il faut que le rapport porte sur la construction de quatorze réacteurs. La ligne que nous défendons est toujours la même : six réacteurs dans un premier temps et la mise à l'étude de huit autres. Mais pour décider, avoir les budgets et les compétences, il faut être sérieux et retenir l'hypothèse de quatorze réacteurs.
Certes, on peut extrapoler ce qu'il en sera pour quatorze à partir d'un nombre pair moins élevé, mais on perd alors l'effet de série grâce auquel, vous le savez aussi bien que moi, le quatorzième coûtera nettement moins cher que le premier.