Par cet amendement, le groupe LFI – NUPES propose l'instauration d'un moratoire d'un an sur toute nouvelle construction de réacteurs. Un tel délai devrait nous permettre d'attendre l'adoption de la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui découlera de la future loi de programmation sur l'énergie et le climat (LPEC).
Il s'agit en quelque sorte d'un amendement de repli par rapport à un autre, plus intéressant et cosigné par tous les groupes membres de la NUPES, portant article additionnel après l'article 13 et que je défendrai donc à la fin de l'examen du texte.
Sur cette même question, je précise que nous nous sommes abstenus, cet après-midi, sur l'amendement n° 69 de Benjamin Saint-Huile qui visait à ce que l'article 1er A ne s'applique qu'à compter du 1er juillet 2023, notre collègue espérant que la LPEC soit présentée avant cette date. Pourriez-vous donc, madame la ministre, nous indiquer si nous examinerons bien ce texte avant le 1er juillet, afin que la représentation nationale s'organise en conséquence ?
Dans l'attente de pouvoir discuter de l'opportunité de relancer le nucléaire et de définir sa part dans le mix énergétique français, je le répète, nous estimons nécessaire d'établir un moratoire sur la construction de nouveaux réacteurs.