Monsieur le ministre, j'ai écouté attentivement vos objections au rétablissement des peines planchers. J'entends vos arguments. Certains sont tout à fait raisonnables, d'autres sont davantage de mauvaise foi.
En outre, vous occultez totalement une des dimensions importantes de cette proposition de loi : sa dimension symbolique. À l'heure où, dans notre pays, certains groupes politiques affirment régulièrement et sans sourciller que la police tue,…