L'article 1er vise à opposer une peine de prison minimale aux délinquants qui, après s'en être pris à nos forces de l'ordre et à nos agents publics, se trouvent en état de récidive.
Nous devons protéger ceux qui nous protègent et qui servent la République, qu'ils soient policiers, nationaux ou municipaux, gendarmes, surveillants pénitentiaires, douaniers, pompiers ou qu'ils concourent au service public. Souvent insultés et diffamés, même au sein de cet hémicycle par certains élus d'extrême gauche – qui, aujourd'hui, ont bien besoin des policiers pour les protéger –, ils sont les premiers à être frappés par l'ensauvagement de notre société et subissent, chaque jour, une multitude d'atteintes à leur intégrité physique.
Derrière ces uniformes, il y a des pères et des mères de famille, qui ne savent pas, lorsqu'ils prennent leur service, dans quel état physique et psychologique ils reviendront chez eux. Parfois, certains ne rentrent pas. Ils ne sont pas des cibles seulement lorsqu'ils portent l'uniforme, car ils sont traqués jusque dans leur vie personnelle, jusqu'à leur domicile, où leurs enfants sont ciblés et leurs conjoints insultés et menacés. Remplacez vos discours d'opérette par des actions concrètes !
Nous avons, quant à nous, déposé plusieurs amendements dans le but d'enrichir le texte à la suite des tables rondes et des échanges avec les professionnels de la sécurité publique. Ces mesures sont attendues par nos forces de l'ordre comme par la majeure partie de nos concitoyens qui, eux, les soutiennent.
Ne vous indignez plus lorsque l'un d'entre eux est gravement blessé ou tué, si vous n'avez pas le courage de prendre des mesures fortes pour les protéger et pour punir durement ceux qui s'en prennent à eux. Les membres de nos forces de sécurité publique doivent, comme toute personne chargée d'une mission de service public, être protégés, car, lorsqu'ils sont attaqués, c'est la République et la France qu'on attaque !