J'ai participé il y a quelques mois, avec Mme Descamps et M. Christophe, à un colloque sur les cancers pédiatriques. Les associations Eva pour la vie et Grandir sans cancer y déploraient que, bien souvent, les aides sont attribuées aux familles après le décès de l'enfant. Ces mêmes associations ont interrogé les caisses chargées de verser les sommes : aucun contrôle n'a jamais révélé une quelconque déclaration mensongère. À moins de souffrir du syndrome de Münchhausen par procuration, je ne vois pas comment une famille pourrait avoir l'idée de mentir sur l'état de santé de son enfant pour obtenir des aides. Soyons humains et votons cet amendement !