J'ai été très impliqué dans l'accompagnement des salariés de la filiale Domidom, au sein notamment de l'agence de Caen, qui s'était engagée dans un conflit de quarante-cinq jours mais qui a fini par obtenir une revendication importante, celle de la revalorisation de l'indemnité kilométrique à 45 centimes du kilomètre et des hausses de salaire importantes, ayant bénéficié à l'ensemble des salariés du groupe. Je remercie ces huit salariés de s'être mobilisés à cette fin. Je souhaite que le dialogue social et les négociations puissent se poursuivre suite aux élections professionnelles en cours dans cette branche.
J'aimerais savoir comment vous envisagez l'avenir de cette filiale d'un point de vue stratégique. Un article des Échos paru trois semaines plus tôt a relaté l'intérêt du fonds d'investissement KKR pour reprendre le contrôle de cette filiale de l'aide à domicile, représentant environ 2 % du chiffre d'affaires du groupe mais sur laquelle vous enregistrez des pertes. Nous savons que l'avenir du vieillissement se situe aussi dans l'amplification du secteur de l'aide à domicile. Orpea compte-t-il continuer, à travers sa filiale, à être un des acteurs moteurs voire exemplaires sur le sujet de l'aide à domicile ? Quelle est votre stratégie à propos de l'aide à domicile ? Est-ce une filiale dont il faut se débarrasser parce qu'elle génère des pertes ? Le cas échéant, l'aide à domicile a-t-elle un avenir, chez Orpea ou ailleurs ?