Le graphique qui figure à la page 56 de l'étude d'impact montre que, pour la génération 1955, le départ effectif est à 52 ans et 3 ou 4 mois pour les femmes, alors qu'il s'établit à 61 ans et 6 mois pour les hommes. Il se rapproche de manière structurelle jusqu'à la génération 1961, 62 et 63 ou, à quelques semaines près, l'âge effectif de départ est identique.
Ensuite, une courbe tient compte de l'application de la réforme, tandis qu'une autre courbe montre l'évolution sans réforme. Ces courbes sont assez parallèles et cet abaissement de l'âge effectif de départ des femmes vaut avec ou sans réforme. Ainsi, la situation des femmes ne se dégrade pas.
L'augmentation de l'âge de manière générale et de la durée de cotisation ainsi que le fait que la carrière des femmes soit de plus en plus complète doit nous interroger sur l'utilité et la pertinence de cette validation de trimestres supplémentaires, qui reste intéressante pour les femmes dont la carrière est très hachée. L'intérêt est bien moindre lorsque la carrière est complète et il est nécessaire de trouver des manières d'accompagner et de rétablir l'égalité différentes. Quoi qu'il en soit, les graphiques me semblent suffisamment évocateurs.