En ce qui concerne votre première question, le fait que les cabinets d'avocat aient des activités de lobbying ne pose pas de problème de légalité, je le répète. La question qui se pose, c'est plutôt à qui s'adresse Uber lorsqu'il passe un contrat avec un cabinet d'avocat. Je pense à cette avocate payée pour rencontrer des membres de cabinets ministériels : on trouve, dans les Uber Files, des traces de rencontres informelles, ou en tout cas le week-end, pouvant donc laisser penser à un cadre informel. On nous a répondu que ces rencontres avaient toujours eu lieu dans un cadre formel. Mais c'est une question qui se pose à l'analyse de nos documents. Encore une fois, ce n'est pas une question de légalité ou de principe mais de limites, de cadres. Que cherche réellement le donneur d'ordre lorsqu'il choisit un cabinet d'avocats pour faire du lobbying ?