Dans vos articles, l'année 2014 apparaît comme un moment clé : entrée en vigueur de la loi Thévenoud le 1er octobre 2014, rendez-vous entre le ministre de l'Économie et les dirigeants d'Uber, stratégie notamment d'iStrat de lobbying et de publication visant à créer un climat favorable à l'entreprise en insistant sur une pénurie de taxis, sur les problèmes de qualité de service…
Olivia Grégoire avait en effet quitté le cabinet iStrat en avril 2014 alors que le travail de celui-ci pour Uber a commencé en octobre – mais il ne change pas de métier à cette occasion. Ils ont fourni les mêmes prestations à d'autres clients.
Vous parlez aussi de la porosité entre le public et le privé mais aussi entre les fonctions politiques et le privé. On se crée ainsi un carnet d'adresses et de là naît le lobbying. C'est quelque chose qui frappe beaucoup les citoyens. Il a été question de cooling-off period, de délai de mise en retrait imposé au sortir de certaines fonctions. Édicter de telles règles en France ne permettrait-il pas de lutter contre le lobbyisme ?