Nous avons beaucoup parlé de ce sujet entre nous et avec nos différents partenaires, notamment du Guardian, avec lequel nous avons énormément travaillé, sur ce dossier comme sur d'autres. En tant que journalistes français, nous n'envions pas vraiment à nos confrères le droit britannique de la presse, très contraignant pour eux. En revanche, nous sommes très jaloux du Freedom of Information Act qui leur permet d'accéder, dans des délais beaucoup plus courts qu'en France, à bien plus de documents. Le Royaume-Uni mais aussi les États-Unis et, de mémoire, même si nous en connaissons moins bien la situation, les pays du Nord du continent – Norvège, Suède, Danemark, Allemagne –, ainsi que l'Union européenne, permettent un accès bien plus rapide, simple et complet à des informations que nous estimons d'intérêt public et importantes pour notre travail quotidien.