Notre credo : transparence et traçabilité.
Idéalement, la transparence serait obligatoire pour que le grand public et les journalistes puissent être entièrement informés. Nous sommes ici dans un cas un peu particulier : nous avons eu la chance d'accéder à des données très précises et fournies sur les rencontres en question, que les premières réponses des parlementaires interrogés tendaient à nier. C'est grâce à ces documents que nous avons pu aller au-delà de ce discours. Sans ce type de documents, comment faire ?
Quant à la traçabilité, on nous a souvent taxés de naïveté au motif qu'il est évident que des groupements d'intérêt proposent à des parlementaires le texte intégral d'amendements mais là n'est pas la question. Il faut que le grand public et les observateurs puissent savoir quels sont les amendements qui ont été écrits tels quels par les lobbys et lesquels les parlementaires ont décidé de reprendre en tout ou en partie.
La transparence concerne aussi les agendas. Concernant la petite liste de rendez-vous que nous vous avons faite, il ne faudrait pas que les retracer et raconter ainsi des faits de premier plan et d'intérêt public, ne soit possible que dix ans après et grâce à un accès privilégié à des documents internes.