Dans l'accord conclu entre Bercy et Uber que vous décrivez, Uber obtient la réduction de la durée de la formation nécessaire pour l'obtention d'une licence de VTC de 250 à 7 heures. Je me trompe peut-être mais il s'agit en réalité d'un alignement, qui était demandé par les plateformes de VTC, sur le régime des taxis, dont les chauffeurs ne sont pas soumis à des centaines d'heures de formation mais à un examen pour obtenir leur licence. Nous avons évoqué ce point lors de l'audition des représentants des syndicats et organisations professionnelles de taxis.
S'agissant d'UberPop, j'aimerais comprendre la chronologie des faits. Ce service a initialement bénéficié d'un vide juridique. Les chauffeurs ne sont pas des professionnels mais des gens qui exercent cette activité pour percevoir un complément de revenu. La loi Thévenoud a pour effet de réguler UberPop, voire de l'interdire, ce qui finit par se produire grâce à l'action du ministère de l'Économie, sous l'égide d'Emmanuel Macron.