L'article indique clairement que le « deal » auquel Emmanuel Macron fait allusion dans les échanges que nous avons consultés ne porte ni sur l'embauche des chauffeurs de Mory Ducros ni sur d'éventuelles visites ou opérations conjointes de communication mais précisément sur l'abaissement du seuil d'heures de formation nécessaires pour obtenir une licence de VTC en échange de l'abandon ou de la suspension durable d'UberPop.
Par ailleurs, les dirigeants d'Uber n'ont certes pas attendu l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir pour lancer une campagne de lobbying mais les documents que nous avons consultés montrent qu'elle est pour eux un événement susceptible de changer la donne. Leur premier rendez-vous avec lui est à leurs yeux une étape importante car ils estiment avoir enfin trouvé un ministre qui comprend ce qu'ils souhaitent, est d'accord avec eux et sera l'un de leurs principaux soutiens. Jusqu'à quel point il l'a été reste matière à discussion mais il est d'emblée considéré comme tel par les lobbyistes et les dirigeants d'Uber