Nous constatons plutôt le mouvement inverse. La plateforme Uber a communiqué de manière trompeuse sur la possibilité de choisir un taxi ou un VTC sur sa plateforme. À notre connaissance, il n'existe pas de chauffeur de taxi suffisamment fou pour s'inscrire sur la plateforme Uber. Cela reviendrait à donner 30 % de son chiffre d'affaires à une plateforme, ce qui n'aurait pas de sens. En revanche, des chauffeurs de VTC (qu'on appelle des « repentis ») rejoignent le taxi. Lorsqu'on les interroge sur leurs motivations, ils expliquent qu'ils ont découvert le métier du transport de personnes comme VTC mais qu'ils espèrent maintenant pouvoir gagner leur vie dans ce secteur dans un cadre réglementé.