En septembre 2021, Mme Élisabeth Borne a été auditionnée par le Sénat sur l'ubérisation de la société. Mon organisation syndicale a alors été très surprise de voir le Gouvernement annoncer qu'il préférait miser sur le dialogue social, en protégeant donc les plateformes, plutôt que de légiférer contre l'ubérisation qui permet de contourner les obligations sociales, fiscales, etc. Il est donc stupéfiant de voir à quel point Uber est impliqué dans les plus hautes strates de l'État.
Le 26 janvier 2022, la ministre de la transition écologique et solidaire avait même fait voter une loi sur les modalités de représentation des travailleurs indépendants recourant aux plateformes, ce qui permettait d'éviter la présomption de salariat et les requalifications salariales, dès lors qu'une représentation spécifique avait été prévue, avec l'accord des syndicats de VTC.