Nous avions déjà dénoncé ce problème en 2019 au président du tribunal du commerce de Paris. Cette juge, qui n'était pas une professionnelle de la magistrature, avait en effet des activités chez EDF, où son cabinet d'avocats était le même que celui d'Uber. L'avocat d'Uber venait donc plaider en face d'un autre de ses clients. Cette juge ne s'était cependant pas déjugée. Cette affaire est toutefois ressortie il y a quelques semaines car la même juge arbitrait encore un conflit similaire, dans lequel mon association est requérante, malgré les dénonciations déjà effectuées quelques années auparavant. Ces faits très graves interrogent sur les niveaux jusqu'auxquels Uber a réussi à placer ses réseaux d'influence.