Il est presque impossible d'indiquer l'évolution du chiffre d'affaires du secteur des taxis car il est constitué d'indépendants, dont le chiffre d'affaires est très variable, selon sa durée de travail, le nombre de ses courses, etc.
Uber et les entreprises similaires disposent de spécialistes juridiques qui leur permettent d'exploiter les failles législatives de chaque pays à leur profit, ce qu'Uber a fait dans certains pays européens, comme la France. La réglementation du transport varie cependant fortement d'un pays européen à l'autre. Au Danemark, par exemple, il est impossible de charger les clients dans la rue : il faut passer par un système de dispatching qui définit les prix. En Autriche, il est possible d'être à la fois taxi et VTC. Aux Pays-Bas, le client peut négocier le prix ou s'en remettre au taximètre. C'est pourquoi il semble impossible d'envisager une harmonisation européenne qui protégerait les taxis. Dans certains pays, la législation oblige les plateformes à ne travailler qu'avec du taxi et interdit les VTC. Uber ne s'y est alors pas implantée.
Ces questions doivent être gérées nationalement, voire localement, car même les villes ont des législations différentes dans certains pays.