Un numerus clausus a été instauré en 1930, en raison de la paupérisation des chauffeurs de taxi qui avait résulté de la libéralisation complète du secteur. Les files de taxis en attente de clientèle pouvaient ainsi s'étendre avant 1930 de la gare d'Austerlitz à la place d'Italie. Ce numerus clausus est donc indispensable pour maintenir un juste revenu aux chauffeurs tout en tenant évidemment compte des besoins de la clientèle mais avec modération et sur la base d'indices objectifs. À cet égard, l'indice économique qui était utilisé jusque-là a été supprimé, car il était devenu « farfelu » et ne servait plus à rien. Un groupe de travail est prévu à ce sujet.
Même le Gouvernement et les autorités sont incapables de nous indiquer le nombre de chauffeurs VTC existant en France. C'est pourquoi seules les plateformes peuvent se plaindre d'une pénurie de chauffeurs. Pourtant, lorsque vous allez au restaurant, si les tables sont pleines, vous attendez votre tour : vous n'ouvrez pas un nouveau restaurant.