En examinant les faits a posteriori, nous avons découvert comment Uber incitait ses chauffeurs à provoquer les artisans du taxi, parfois en se plaçant en tête de nos stations de taxis. Pour des chauffeurs qui avaient chèrement payé leur droit au travail, cette situation ne pouvait alors être qu'explosive. Nous réalisons maintenant avoir été manipulés pour que les images se retournent contre nous.
Nous avons plusieurs fois dénoncé la non-application de la loi Grandguillaume, y compris auprès de Mme Borne, qui, lorsqu'elle était ministre de la transition énergétique, s'était engagée à ce que nous n'assistions plus aux comités organisés à cet égard car ils constituaient une « blague ». On nous promettait sans cesse que les arrêtés seraient promulgués, mais nous avons fini par comprendre que la puissance publique ne voulait pas disposer de données sur les conditions dans lesquelles l'activité des secteurs du taxi et du VTC était exercée, ce qui était le seul objectif de la loi Grandguillaume. Mais même sur ce point, un lobby avait été exercé pour retarder la publication de ces arrêtés. Pourquoi maintenant que ces arrêtés ont été publiés ne se sert-on toujours pas de cet outil ? Nous sommes demandeurs de ces statistiques.