Dans cette émission, M. Vigier indiquait clairement qu'il n'était pas choquant pour lui de présenter un amendement rédigé « clé en main » par cette firme.
Dans les Bouches-du-Rhône, le préfet Laurent Nuñez avait pris un arrêté préfectoral le 20 octobre 2015 pour mettre un terme au désordre public qu'organisait Uber dans les rues marseillaises. Le matin même, nous avions été convoqués en préfecture pour nous dire qu'il fallait revoir les modalités de cet arrêté au motif qu'il aurait été « fragile ». Les découvertes du consortium des journalistes ont révélé que l'inquiétude des services de la préfecture ou de l'État tenait probablement moins à une telle fragilité qu'aux pressions qu'ils subissaient.