Il n'y a pas eu de déréglementation avant l'arrivée d'Uber. Il y avait seulement eu le rapport Attali qui proposait de déréglementer le secteur. C'est à l'arrivée d'Uber que la déréglementation s'est produite : la France a ouvert un grand « boulevard » à Uber en autorisant quiconque à devenir chauffeur de taxi. C'est de là que date la souffrance de notre profession. Nous n'avons pas compris pourquoi la France laissait ainsi agir Uber, contrairement à ce qui avait lieu en Allemagne, par exemple, ou en Espagne. Nous espérons que cette commission pourra nous éclairer à ce sujet.
On dit que nous avons depuis « gagné le combat » : c'est vrai mais c'est uniquement grâce à la qualité de service des taxis. Les chauffeurs ont commencé à travailler quatre-vingts heures au lieu de soixante ce qui a entraîné des drames et des suicides.