Nous avons voulu démontrer qu'il y a toujours eu une volonté de déréguler les secteurs administrés. Des rapports ont été publiés à ce sujet en 1959, et même dès les années 1930. Pour contester cette volonté de dérégulation, nous avons toujours agi de manière officielle avec les méthodes que la République nous offrait. Ce qui aujourd'hui peut surprendre les parlementaires, les citoyens et notre profession, ce sont les méthodes déloyales employées par Uber, et ce qui, surtout, peut choquer, c'est l'écoute dont elle a bénéficié de la part de certaines personnalités publiques et de certains ministres. C'est sur ce point qu'il faut rester concentré. Les Échos ont relaté que le vice-président d'Uber, en 2014, avait menacé de chercher des travers dans le passé de chaque journaliste qui critiquerait son modèle. Cela avait terrorisé de nombreuses personnes à l'époque.