Mes confrères ont rappelé la différence de traitement évidente et inique dont ont été victimes les taxis.
Il faut se demander pourquoi le frère de M. Attali, lequel est l'auteur en 2008 d'un rapport à charge contre les taxis et à l'origine de la loi Novelli qui a permis à une contrefaçon de « se goinfrer » sur le T3P, se trouve travailler aux États-Unis dans une société qui fait partie des actionnaires d'Uber qu'elle valorise à hauteur de 62 milliards d'euros ; ou pourquoi l'inspecteur des finances mandaté par le ministre des finances pour établir un rapport sur la fiscalité du numérique était M. Nicolas Colin, lui-même actionnaire d'une plateforme de VTC et créateur de The Family, qui sert à promouvoir des plateformes de ce type.
Ces conflits d'intérêts, s'ils sont avérés, sont extrêmement graves et ne devraient pas avoir lieu dans un pays comme le nôtre.
Qui en profite ? Ce sont ceux qui ont fait en sorte que les taxis ne soient pas entendus et soient spoliés, afin que soient employés des travailleurs sans droit, n'ayant pas le statut de salarié ni droit au chômage, etc.