Les organisations industrielles et patronales, en particulier du secteur nucléaire, ont été assez critiques à l'égard du déroulement du débat national sur la transition énergétique (DNTE). Ont-elles tenté de freiner des quatre fers la fixation d'objectifs de réduction ? Ont-elles été concertées s'agissant des moyens à engager pour ramener la part de la production nucléaire dans le mix électrique à 50 % en 2025 ? Les industriels favorables à l'exploitation des gaz de schiste ont-ils exercé des pressions ? Il me semble qu'il y avait un désaccord avec le ministre Arnaud Montebourg. Considériez-vous que la politique n'avait pas la main sur les enjeux énergétiques, en particulier sur la filière du nucléaire ? Qu'en est-il aujourd'hui ? Quelle a été la réaction des parties prenantes à l'annonce de votre départ du Gouvernement quelques jours avant la fin des débats ? Peut-on dire que, pour le Président de la République, le DNTE ne représentait pas vraiment un enjeu du point de vue des choix énergétiques ?