Le retard de la France dans le domaine des énergies renouvelables n'était pas une question secondaire. Dans les années 1970, il n'y avait de choix qu'entre le pétrole et le nucléaire. Puis sont apparues les énergies renouvelables, qui sont globalement moins chères que le nouveau nucléaire – mais pas moins chères que l'ancien. Ma feuille de route était très claire et elle prévoyait aussi la diversification des modes de production d'électricité.
Mon propos, c'est de faire remarquer que, dans le débat sur les énergies renouvelables, on soulève le sujet – qui est réel – de l'intermittence de la production électrique, mais on oublie que la politique du renouvelable, ce ne sont pas que des éoliennes et des panneaux solaires. Le solaire, c'est aussi le solaire thermique, qui pourrait utilement remplacer la consommation d'électricité pour faire de l'eau chaude.