Je remercie le rapporteur d'avoir choisi ce sujet pertinent. Mais ses réponses révèlent une impuissance totale. On peut douter de l'efficacité de l'application des mesures qui ont déjà été votées. Il semble considérer qu'on n'y peut rien.
Des sanctions significatives devraient pouvoir être infligées aux plateformes. Or la proposition de loi est silencieuse sur ce point.
Désormais, un enfant passe chaque année autant voire davantage de temps sur les réseaux sociaux qu'au sein de l'éducation nationale. Le déséquilibre entre l'outil destiné à transmettre une éducation à nos enfants et la puissance des plateformes est total. Il faut aussi s'interroger sur la manière dont l'éducation nationale doit se saisir de ce sujet. Beaucoup a été dit sur les parents, notamment en leur enjoignant de surveiller leurs enfants. Mais je ne voudrais pas qu'on les culpabilise à propos d'évolutions face auxquelles ils sont complètement désarmés. C'est à nous d'aider les enfants.
Je suis plutôt favorable à ce sous-amendement.