L'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs de 15 ans apporte une réponse claire et ferme, qui responsabilise les plateformes comme les parents, qui sont parfois un peu perdus face à ce phénomène.
Les réseaux favorisent l'intimidation, l'humiliation, l'incitation à la haine et la propagation de rumeurs. Ils constituent des vecteurs libérant chez les jeunes les pires discriminations fondées sur la race, le genre, le handicap ou l'aspect physique. Ainsi, entre 20 et 40 % des enfants disent avoir été victimes de harcèlement. Selon une chercheuse, 72 % des cyberharceleurs seraient également des cybervictimes. Quelles réponses supplémentaires comptez-vous apporter pour lutter contre ces phénomènes ?
Je voudrais enfin profiter de cette intervention pour appeler chacun à une plus grande vigilance. Que l'on soit enfant ou parent, victime ou témoin, il existe un numéro à contacter : le 3020.