Dans le cadre de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, nous avons établi le lien entre l'utilisation d'internet et le risque d'être exposé à des violences sexuelles et sexistes en ligne, particulièrement pour les jeunes filles. Nous avons organisé un colloque à ce sujet au mois de novembre, au cours duquel nous avons entendu des témoignages poignants de victimes.
Des comptes sont créés dans le seul but de diffuser des photos et des vidéos intimes de filles et de femmes, parfois dénudées. Les noms et numéros de téléphone des victimes sont également divulgués, sans leur consentement. Ces comptes sont appelés « fisha » et génèrent l'un des nombreux types de cyberviolences sexistes et sexuelles, qui s'exercent majoritairement à l'encontre des femmes et des jeunes filles. Peu d'entre nous connaissent ce phénomène mais, pour lutter contre la haine en ligne, il paraît d'abord important de pouvoir nommer les choses.
Monsieur le rapporteur, comment lutter efficacement contre cette haine en ligne ?