Je vous l'ai dit, notre objectif n'est pas d'augmenter les allocations ni de revoir le barème mais de travailler sur le service aux familles car c'est pour nous la seule façon d'obtenir une hausse de la natalité dans notre pays en faisant en sorte que le désir d'enfant se traduise dans les faits par une augmentation de l'indice de fécondité.
Je ne suis pas d'accord avec vous : notre politique familiale est universelle. Ce n'est pas parce que les 10 % de familles les plus aisées sont concernées par un plafonnement des allocations que ce principe de solidarité, fondamental dans notre pays, est remis en cause.
Je pense comme vous que nous devons avancer rapidement s'agissant de la promesse, faite depuis trente ans, de créer un service public de la petite enfance. Nous allons nous y atteler dans les prochains mois pour assurer une offre de qualité et de proximité, accessible financièrement à l'ensemble des familles. J'appelle également de mes vœux une réforme du congé parental qui permettrait à l'ensemble des familles de notre pays de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.