La démographie mérite donc un vrai débat. Car c'est un sujet délicat, au croisement des politiques publiques et des choix individuels et personnels les plus intimes.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Cette situation est le résultat de la grande régression sociale que le Gouvernement ainsi que les gouvernements précédents ont sciemment organisée. Elle découle de la dégradation des services publics de la petite enfance, de la santé, de l'éducation nationale. Les maternités de proximité ferment et les femmes doivent faire des kilomètres pour accoucher, quand elles n'accouchent pas sur le bord de la route.
Elle résulte de la perte du niveau de vie : stagnation des salaires, gel du point d'indice de la fonction publique, crise du logement, appauvrissement des familles qui hésitent à avoir des enfants. Les allocations familiales ne sont même plus universelles.