Ces dernières années, la multiplication des sécheresses estivales – et parfois même hivernales – a démontré, s'il en était encore besoin, que la question de l'eau et de son partage est un sujet majeur d'adaptation au changement climatique pour notre pays. Nous devons collectivement, État et collectivités territoriales, mieux anticiper la diminution de la ressource en eau et mieux préparer les sécheresses à venir.
C'est tout l'objet du plan eau que la Première ministre présentera dans le courant du mois de mars. Dans le cadre de la planification écologique, nous devons engager une réelle transition en trois axes : d'abord, la sobriété de nos usages ; ensuite, la garantie de l'accès à une eau potable de qualité ; enfin, la restauration du grand cycle de l'eau. Ce travail s'inscrit dans la continuité des assises de l'eau et du Varenne agricole. Il s'agit de concilier, à l'échelle des territoires, la moindre disponibilité de la ressource avec des besoins accrus en eau.