Il s'agit même de sa principale raison d'être. Le cadre scolaire ne fait pas exception à la règle.
La minute de silence est certes symbolique et bienvenue, mais elle n'apporte aucun réconfort à la famille de la victime et ne règle nullement le fond du problème. L'école est le cœur battant de notre culture républicaine. Elle doit redevenir un sanctuaire, à l'abri des tumultes du monde.
À l'heure où les taux de démission et de recrutement des professeurs atteignent un stade critique, où les rectorats et le ministère préfèrent parfois courber l'échine devant certains parents toujours plus hostiles et où une logique technocratique impose des classes et des programmes surchargés, il est grand temps d'envisager de nouvelles, réelles et vastes solutions, loin de tout opportunisme politique.
Par conséquent, madame la Première ministre, j'attends avec la plus grande impatience une réponse de votre part, comme grand nombre de Françaises et de Français lassés et inquiets.