Le 24 février, nous sommes entrés dans la seconde année du conflit en Ukraine. Ce jour marque moins un anniversaire qu'une date sinistre qui rappelle que nous avons connu un an de guerre et d'exactions, un an d'annexion de l'Ukraine par la Russie, un an de violation de la Charte des Nations unies.
L'année écoulée marque toutefois également un échec pour la Russie. Car, contrairement à ce qu'elle espérait, Kiev n'est pas tombée en quarante-huit heures. L'Ukraine résiste et tient, notre soutien ne s'est pas affaibli. De son côté, vous l'avez évoqué, Moscou n'a trouvé de soutien, au sein de l'ONU, qu'auprès de 6 États contre 141. Permettez-moi d'ajouter : et quels États – vous en connaissez la liste. Ce vote souligne de nouveau – pour la sixième fois – son isolement sur la scène internationale.
La France, l'Europe et leurs partenaires se tiennent donc plus que jamais aux côtés de l'Ukraine. Notre détermination reste entière pour l'aider à mettre en échec une agression impérialiste qui, par ailleurs, menace notre sécurité collective.
Notre soutien est déjà massif, vous le savez, avec une aide macroéconomique et humanitaire qui s'élève déjà à 2 milliards au niveau national, mais aussi une aide militaire saluée par les Ukrainiens, qui va au-delà des camions Caesar fournis et correspond à leurs besoins. Il s'inscrit dans le cadre d'un effort européen qui atteint déjà plus de 67 milliards – Union européenne et États membres réunis.
Ce soutien se poursuivra aussi longtemps que nécessaire pour que l'Ukraine recouvre sa souveraineté. La seule voie possible pour aboutir à la paix juste et durable que le président Zelensky appelle de ses vœux – un objectif que nous partageons – consiste à respecter les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies. C'est ainsi que nous aiderons ce pays à poursuivre son chemin vers l'Union européenne – le destin qu'il s'est choisi et la voie que nous lui avons offerte.