Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères
La semaine dernière a été marquée par le triste anniversaire du début de l'invasion russe en Ukraine, le 24 février 2022. Un an plus tard, la détermination du peuple ukrainien à défendre sa souveraineté et sa liberté demeure intacte. J'ai pu le constater à Lorient, aux côtés des Ukrainiens de ma circonscription, lesquels se sont mobilisés dès les premiers jours du conflit en créant l'association Unis pour l'Ukraine 56.
Ce conflit, qui a causé des milliers de morts et de blessés et provoqué l'exil forcé de millions de réfugiés, constitue une violation intolérable du droit international et doit être condamné, comme l'a rappelé la résolution votée il y a quelques jours par l'Assemblée générale de l'ONU.
S'agissant du soutien à l'Ukraine, la France – il faut le redire – a fait preuve de constance. Elle a en effet élaboré les premières séries de sanctions européennes à l'encontre de la Russie, apporté une aide économique significative, organisé une conférence internationale en décembre pour lever des fonds en faveur de la reconstruction du pays et fourni une assistance militaire importante et reconnue, notamment avec les canons Caesar.
Malgré toutes les marques de soutien, la guerre en Ukraine semble s'enraciner dans la durée, pour le plus grand malheur des Ukrainiens qui voient leur territoire ravagé.
Alors que les Ukrainiens combattent partout sur leur flanc est, notamment à Bakhmout où ils subissent la brutalité des mercenaires du groupe Wagner, comment continuer à envisager l'aide aux Ukrainiens ? Au-delà de ce volet, quelles voies diplomatiques poursuivre pour soutenir l'Ukraine dans le plan de paix exposé par le président Zelensky et soutenu par le Président de la République ?