J'ajouterai quelques mots, qui nous renvoient à la question des retraites. Une des leçons à tirer de ce projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, c'est qu'il fait la part belle aux assurances complémentaires privées, soit les principales fossoyeuses du mutualisme. J'appelle votre attention sur le danger auquel font aujourd'hui face les groupes de protection sociale spécifiques issus des branches – ils donnent des réponses aux salariés en tenant compte de leurs spécificités professionnelles –, qui sont particulièrement dans le collimateur. Les mutuelles et les groupes paritaires de protection sociale (GPS) sont extrêmement fragilisés en ce moment. Un certain nombre de risques se posent, notamment avec les transferts des cotisations à l'Urssaf, qui peuvent revenir dans le débat au Sénat et sont emblématiques des dangers auxquels sont exposés les GPS.
J'insiste enfin sur les risques qui pèsent sur l'action sociale, que les employeurs veulent voir disparaître de nos retraites complémentaires.