Alors, comment se fait-il que nous n'ayons même pas atteint l'article 3 ? La raison est simple : 764 amendements en 2010, 3 120 amendements en 2014, et plus de 20 000 amendements sur ce texte – six fois plus que pour la réforme Touraine et vingt-sept fois plus que pour la réforme Woerth, alors même que ces textes comportaient trois fois plus d'articles que notre projet. Cette motion de censure, c'est donc aussi l'occasion pour la NUPES de mesurer les conséquences de son attitude dans l'hémicycle.