Quand nous proposons de taxer les entreprises, pour contrevenir à certains effets pervers de leurs politiques, vous nous dites que si l'on faisait cela, ces pauvres entreprises licencieraient, tant elles vont mal ! Et d'un autre côté, lorsque vous parlez de la politique économique du Gouvernement, vous vantez l'extraordinaire grande forme de ces entreprises, soulignant qu'il n'y a plus de chômage, que nous avons retrouvé le plein emploi, et cetera, et cetera ! Il y a tout de même une petite contradiction, monsieur le ministre délégué, entre l'idée que ces pauvres entreprises se mettraient toutes à licencier si on leur demandait un centime de plus, et celle selon laquelle les entreprises vont très bien, grâce à vous, et cherchent toutes des dizaines, des centaines d'employés !