et certes consacrée aux conséquences d'un recul de deux ans de l'âge légal de départ à la retraite, mais de manière brute – sans aménagements en cas de carrière longue, de pénibilité, d'invalidité. En outre, il est clairement reconnu dans cette étude qu'elle présente des limites méthodologiques, pour la raison que je viens d'énoncer, et parce qu'elle ne tient pas compte de la situation économique actuelle. Le contexte économique n'a plus rien à voir avec celui de 2010, où le report de deux ans de l'âge légal avait entraîné une hausse temporaire du chômage, sans empêcher le taux d'emploi des seniors d'augmenter de 17 points en quinze ans. Nous en sommes à un taux de chômage de 7,2 % et deux fois plus d'emplois vacants qu'il y a cinq ans : toutes les entreprises cherchent à recruter. L'étude de la Dares ne s'applique donc pas à la réforme que nous souhaitons.