J'aime beaucoup une phrase de Michel Audiard, qui illustrera mon propos général : « Le jour est proche où nous n'aurons plus que l'impôt sur les os » et vaut tant pour les macronistes que pour la NUPES.
D'un côté, chers collègues de la NUPES, avec ces amendements, vous défendez depuis quatre heures des taxes en tous sens, dont vous faites simplement varier le montant, en trollant le débat parlementaire.
De l'autre, vous, les macronistes, prévoyez de faire payer aux Français un impôt sur leur vie pour financer votre gabegie financière. Vous leur réclamez deux ans de travail, dont ils ne veulent pas, avec la violence sociale et l'obstination qui vous ont caractérisés, ces six dernières années, lors la crise des gilets jaunes, de celle liée à la hausse du prix du carburant – qui s'explique par la hausse des taxes –, face à la crise énergétique et à l'inflation, contre laquelle vous ne faites rien.
Monsieur le ministre, grâce à la NUPES, vous pouvez être soulagé. Ouf ! Son obstruction parlementaire vous permet d'éviter le vote sur ce texte, dont l'adoption n'était absolument pas acquise. Cela arrange également les membres du groupe Les Républicains. Vous pourrez ainsi continuer vos petits arrangements au Sénat, avec MM. Retailleau et Larcher. Ce débat est un naufrage. La représentation nationale n'a pas pu se prononcer sur ce texte. Alors que nous avons été élus députés pour voter, la Macronie et la NUPES nous ont dessaisis de ce droit ; c'est inadmissible.