Chers collègues, la situation est vraiment ubuesque. Vous nous dites vouloir demander aux Français de travailler deux années supplémentaires, non pour votre bon plaisir, mais pour résorber un futur déficit temporaire. Quand nous vous proposons d'autres sources de financement, en prenant l'argent là où il est, auprès des milliardaires, auprès des entreprises qui réalisent des superprofits, vous votez contre nos amendements. Si vous ne voulez pas taxer les profits, assurez-vous donc que les grandes entreprises payent bien leurs impôts.
Chez moi, à Belfort, l'entreprise General Electric, qui bénéficiait pourtant d'une relation de confiance avec Bercy, fait l'objet d'une enquête du parquet national financier pour blanchiment de fraude fiscale.