Fondé sur l'article 54, alinéa 6, madame la présidente, et même, plus solennellement, sur l'article 34 de la Constitution. Par ce tunnel d'amendements, La France insoumise nous prend en otages en accaparant la totalité du débat parlementaire. La seule solution qu'il nous reste pour exprimer nos positions est de faire des rappels au règlement.
Il est dix-huit heures trente et nous sommes en train de vivre une véritable forfaiture. La Macronie a utilisé l'article 47-1 qui dénie au Parlement le droit de prendre le temps de débattre d'une réforme de société qui va provoquer une casse sociale majeure. Dans le même temps, leurs alliés objectifs que sont La France insoumise et plus largement la NUPES ont bloqué les débats en faisant de l'obstruction. À cause de leurs comportements respectifs, nous n'allons pas pouvoir voter ce texte.
Nous sommes des parlementaires. Notre rôle n'est pas de déposer des dizaines de milliers d'amendements qui nous empêchent de débattre. Les Français verront que nous n'avons même pas pu voter sur le fond de cette réforme. C'est la faute de la Macronie et de la NUPES. Tout cela arrange finalement bien tout ce petit monde, ces alliés de circonstance qui vont contre l'intérêt des Français.
Seul le Rassemblement national a eu un réflexe politique en déposant une motion de censure pour défendre les Français. Vous avez intérêt à être présents pour la voter ce soir, chers collègues, sinon lors de toutes vos campagnes électorales suivantes, nous vous le rappellerons et vous serez battus partout où nous vous affronterons.